17 novembre 2020 | 19h (Jakarta)
L’objectif de la restauration est de restituer des éléments manquants en se rapprochant le plus possible de l’œuvre originel. Depuis, les années 1970, la France restaure des films grâce au CNC et des archives audio et vidéo grâce à l’INA ; ce qui lui permet de se prévaloir d’une réelle expertise en la matière.
En Indonésie, la restauration est une pratique peu répandue en dépit de l’importance du contenu audiovisuel produit depuis le début du XXème siècle. Redonner vie à des œuvres anciennes s’avère être une véritable opportunité dans le pays. Car au-delà de l’apport technologique, la restauration est un véritable marché économique qui inclut tous les pans d’une industrie (laboratoires, exploitants, distributeurs etc.).
De plus, le spectre d’œuvre restaurée a augmenté considérablement. Aujourd’hui, tous les contenus audiovisuels sont susceptibles d’être restaurés. C’est pour cette raison que leur diffusion attire un public de plus en plus nombreux. D’ailleurs, certaines chaines de télévisions et cinémas ont commencé à se spécialiser dans la diffusion de contenus restaurés.
Quel est aujourd’hui l’état réel de la restauration d’œuvre audiovisuelle et cinématographique en Indonésie ? Quels en sont les acteurs ? Quelles sont les collaborations possibles entre nos pays au regard de l’expertise avérée de la France dans le domaine de la restauration ?