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Savez-vous qui est le plus grand séducteur devant l’éternel ? C’est Satan bien sûr ! C’est dire combien la séduction a toujours été synonyme de manipulation, tromperie et mensonge ! Le Diable qui se trouve avoir une belle apparence – la beauté du Diable est proverbiale – est celui qui attire l’homme hors des sentiers battus : il est le grand tentateur qui abuse Adam, Faust, Raphael Valentin, le héros de La peau de Chagrin (Balzac) ou le crooner Jonathan Liebling dans Angel Heart (1987).
Le séducteur promet de nous obtenir une chose … contre une autre : cela peut être un talent, de l’argent, un amant, un moment d’égarement contre un peu de notre moralité. Vous y perdez votre âme, votre dignité donc. La séduction amoureuse, commerciale ou politique, est-elle nécessairement ce contrat honteux dont le principe corrompt le rapport à l’autre ? Certainement.
Cela dit, rien ne vous oblige à accepter. Manipuler, ce n’est pas exactement forcer, ni violenter, c’est juste appuyer sur une faiblesse dont on peut s’estimer responsable. Chez le trompeur comme chez le trompé, le mensonge et la mauvaise foi sont omniprésents. Et le pas est facile à franchir de l’un à l’autre.
Nous pourrions nous retrouver mercredi 17 février et nous interroger sur ce pas de côté, se raconter nos mauvaises expériences comme nos propres manigances. Venez nombreux… laissez-vous tenter ?! Ce café philo risque d’être très animé !